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Parus dans la revue "Les métiers de la petite enfance", disponible en ligne sur https://www.elsevier-masson.fr/metiers-de-la-petite-enfance-revue-digital.html

La microcrèche a tout d'une grande!

Cela fait maintenant plus de vingt ans que l’expérimentation des microcrèches a débuté.
Pourtant, ces établissements d’accueil du jeune enfant souffrent encore de préjugés liés à de l’incompréhension ou à de l’ignorance. Cela, certainement car la qualité de l’accueil et de l’encadrement varie énormément d’une microcrèche à l’autre. Celles-ci apportent néanmoins de nombreux avantages aux enfants, à leurs parents, ainsi qu’aux professionnels
qui y exercent.

Offrir un autre type d'accueil aux enfants

Au sein des microcrèches du réseau Microcosmos, les professionnels mettent tout en œuvre pour tendre vers leur idéal en termes de qualité d’accueil, de respect de chacun, de bienveillance et de mode de vie plus sain. Ils travaillent au quotidien pour respecter le trio enfant-parent-professionnel, les besoins, le bien-être et la compétence de chacun. Car respecter l’autre signifie avant tout se respecter en travaillant en adéquation avec ses valeurs. Créer, imaginer, proposer, écouter, communiquer, se former, s’épanouir, s’amuser sont les clés pour un accueil réussi.

La communication dans les EAJE, entre évolutions et contraintes

Il y a quelques années, les professionnels de la petite enfance utilisaient des crayons et des cahiers de transmission. Aujourd’hui, les voilà avec leurs tablettes et téléphones portables ! Entre la réglementation sur la protection des données, le souhait des familles de connaitre tout de la journée de leur enfant, le besoin de traçabilité des contrôles et la crise sanitaire… les établissements d’accueil du jeune enfant ont dû revisiter leurs moyens de communication.

Créer une microcrèche, une aventure riche

Il suffit de lancer sur Internet la recherche “Créer une microcrèche” pour s’apercevoir que ces structures ont le vent en poupe. Définitions, conseils, franchises, formations, accompagnement… tout y est ! Pour ceux qui voudraient tenter l’aventure, il est donc important de pouvoir démêler le vrai du faux.

Prendre en compte la qualité de vie a travail

Les enfants ont une énergie inépuisable avec laquelle les professionnels doivent composer. Les contraintes posturales sont quotidiennes : coucher et lever un tout-petit dans son lit, le changer, se baisser pour l’aider à se laver les mains, lui servir son repas, lui donner son biberon avec un matériel pas toujours adapté, etc. D’où des maux de dos récurrents au sein des équipes. Proposer un environnement de travail plus adapté à l’adulte, et ce, pour le bien-être de tous, est possible. Retour sur le travail mené avec une ergonome en microcrèche.

Les repas en EAJE, entre satisfaction
des besoins, plaisir et apprentissage

Part intégrante du projet des établissements d’accueil du jeune enfant, l’alimentation des tout-petits et le temps des repas ont toute leur importance. Se nourrir répond certes à un besoin primaire, mais pas uniquement. L’acte de manger s’inscrit dans une culture et une pédagogie qui se veulent à la fois respectueuses de l’environnement et éducatives, en ce qu’elles permettent de découvrir les richesses qu’offre la nature. Quand manger devient ludique, les repas constituent aussi une source de plaisir.

Faire vivre la notion de qualité d'accueil

En matière d’accueil du jeune enfant, tous les professionnels utilisent ce terme : LA QUALITE D’ACCUEIL. Tous clament cette fameuse qualité dans leur travail et cela est certainement vrai. Que l’on travaille en établissement d’accueil du jeune enfant ou en tant qu’assistante maternelle agréé, la notion de qualité est dans tous les projets d’accueil. A l’heure où les institutions rédigent chartre ou référentiel sur la qualité d’accueil, ne doit-on pas s’interroger sur le sens réel de cette notion ?

Le sommeil de l'enfant: un vrai projet d'écoute et d'accompagnement

Le sommeil est indispensable pour l’enfant. Il lui permet de grandir, de développer son cerveau et de récupérer de l’énergie. Le sommeil s’organise en cycles, mais le rythme de chaque bébé reste différent, il y a ainsi des petits et des grands dormeurs. Il existe aussi différents rituels de coucher, différentes sortes de doudous, certains enfants s’endorment dans les bras, d’autres en poussette, d’autres seuls… En établissement d’accueil, comment accompagner les équipes sur la question de l’endormissement tout en reconnaissant la famille et l’enfant dans son individualité ? 

Prévention et santé environnementale en crèche

Les enfants explorent le monde qui les entoure grâce à leurs sens. Or, de nombreux produits utilisés dans leur environnement immédiat contiennent des substances nocives. En réduire la présence grâce à des alternatives plus saines et plus écologiques revient à prévenir les risques et à agir en faveur du bien-être des tout-petits, pour leur offrir des découvertes sensorielles optimales et respectueuses de leur santé.

La bienveillance à toutes les sauces

Les petits pieds en crèche

La bienveillance est un terme à la mode, et particulièrement dans l’univers de la petite enfance. Chacun l’utilise à sa manière, pour revendiquer quelque chose ou pour attaquer les managers lorsqu’ils refusent une demande. Il serait ainsi plus facile de critiquer une directrice ou un gestionnaire qui maintient un cadre que de se questionner sur sa propre définition de la bienveillance. Pourtant, le fait de poser des limites offre une protection certaine, et constitue donc un outil favorisant la bienveillance pour tous. Un management bienveillant serait-il, dès lors, celui qui promeut un “vide encadré” ou celui en faveur d’un “vide accompagné” ?

Pendant longtemps, les enfants ont gardé leurs chaussures à la crèche. Puis leur confort fut mis en avant et la mode est passée aux chaussons. Mais alors que l’argument en faveur des chaussures était de maintenir le pied bien droit pour l’apprentissage de la marche, ceux utilisés au profit des chaussons (ne pas s’enrhumer par les pieds ou ne pas se faire mal) semblent tout autant discutables. Qu’en est-il réellement pour les apprentissages et le bien-être des enfants ? Comment se positionnent les professionnels, qui sont bien souvent chargés de partir à la recherche du chausson ou de la chaussette égaré(e) aux quatre coins de la structure ?

Les analyse de pratiques professionnelles en  structure d'accueil

Depuis peu, les temps d’analyse de pratiques professionnelles sont rendus obligatoires dans tous les établissements d’accueil du jeune enfant. De la microcrèche à la très grande structure, ces moments sont désormais légiférés. Même si nombre de gestionnaires et de

directrices les mettaient déjà en place, il est nécessaire de bien en saisir l’importance, et ce, d’autant plus que le milieu de la petite enfance est en pleine crise.

La fonction de référent technique, entre illusion et désillusion

Le turn-over, fléau des EAJE

Mais que se passe-t-il dans l’univers de la petite enfance ? Pourquoi un tel désinves tissement de ces métiers ? Pourquoi autant de démotivation ? Au-delà du manque de valorisation salariale, comment est-il possible d’expliquer la pénurie actuelle de professionnelles de la petite enfance, domaine pourtant tellement vecteur de sens ?

La formation professionnelle en petite enfance

L’évolution des microcrèches et de leur réglementation permet de mieux définir la fonction du référent technique. Avec ses missions à mener auprès de l’enfant, de l’équipe et de la famille, ce poste en pleine reconstruction s’ouvre à toute personne souhaitant l’occuper.

Mais à quelles conditions ? Que doit plus précisément effectuer ce professionnel ? Quelles compétences doit-il développer ?

Depuis quelques années, le Gouvernement se focalise sur la formation continue des professionnels de la petite enfance, le but étant de proposer un accueil de meilleure qualité et, par là même, de réduire les inégalités sociales. Si augmenter la durée des séances 

d’analyse de pratiques professionnelles ou le nombre de formations obligatoires est une bonne idée, comment l’appliquer ? Les gestionnaires vont-ils devoir fermer les structures pour pouvoir mettre en place des moments d’échanges entre professionnels ou des temps de formation ? La situation se révèle bien compliquée.

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